Macroadénome hypophysaire gonadotrope fonctionnel : à propos d’un cas - 25/09/21
Resumen |
Introduction |
Les adénomes gonadotropes fonctionnels (AGF) représentent 20 à 25 % des macroadénomes hypophysaires chez les hommes [1 ].
Observation |
Patient de 48 ans hospitalisé pour complément d’exploration d’un macroadénome hypophysaire. À l’IRM hypophysaire, la masse s’étend en suprasellaire et aux sinus caverneux et comprime le chiasma optique. Cliniquement, on trouve une surcharge pondérale, une gynécomastie bilatérale sans galactorrhée, notion de malaises hypoglycémiques. Biologiquement : hypoglycémie à jeun concomitante à une cortisolémie effondrée (66μg/L) en faveur d’une insuffisance corticotrope, une hypersécrétion de gonadotrophines (testostérone : 7,44μg/L ; FSH : 81,07 UI/L ; LH : 10,6 UI/L) et une insuffisance thyréotrope associées à une hyperprolactinémie de déconnexion (prolactinémie : 41,7ng/mL). Le patient a été mis sous hormonothérapie substitutive+agoniste dopaminergique puis opéré par voie trans-sphénoïdale. Histologiquement : adénome hypophysaire avec expression immunohistochimique de FSH/LH. L’évolution en postopératoire était sans particularités hormis une insuffisance gonadotrope traitée par androtardyl.
Discussion |
Les AGF sont des adénomes sécrétants des gonadotrophines biologiquement actives responsables de manifestations cliniques telles que les irrégularités menstruelles, syndrome d’hyperstimulation ovarienne, hypertrophie testiculaire ou une puberté précoce [2 ]. Sur le plan biologique, on note un taux de FSH/LH élevé ou inapproprié avec testostéronémie élevée [3 ]. La chirurgie est indispensable et une radiothérapie adjuvante est discutable en fonction de l’histologie ou ultérieurement. Le traitement médical n’est pas indiqué en première intention [2 ].
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Vol 82 - N° 5
P. 374 - octobre 2021 Regresar al númeroBienvenido a EM-consulte, la referencia de los profesionales de la salud.